![EnTete_Wildhorn](http://gsrvs.ch/wp-content/uploads/2024/11/EnTete_Wildhorn.jpg)
Spéléo-secours
Les secours en spéléologie étant heureusement très rares, ils n’en sont pas moins un chalenge : pas d’hélicoptère, pas de liaisons, l’accident en grotte peut avoir de graves conséquences. Il faut d’abord annoncer l’accident, et pour cela, un camarade doit impérativement ressortir de la cavité, ce qui peut prendre plusieurs heures. Ensuite, compte tenu du milieu (100% d’humidité et des températures parfois proches de zéro degré), il faut lutter contre l’hypothermie et donc stabiliser le blessé dans un point-chaud. L’évacuation du blessé ne peut généralement pas se faire sans agrandir des passages, vider des passages noyés ou semi-noyés, etc. , ce qui peut prendre plusieurs jours. Enfin, l’évacuation elle-même requiert de nombreux spécialistes, tous spéléo, compte tenu qu’il y a généralement des puits et autres obstacles nécessitant des cordes.
Compte tenu de ces nombreuses spécificités, les spéléos se sont organisés eux-mêmes, et ce dès les années 70, en créant le Spéléo-Secours Suisse, une commission de la SSS/SGH. Entre 1981 et 2016, elle collaborait directement avec la REGA. Dès 2016, elle le fait via le SAS, et pour le Valais avec l’OCVS dès la création de cette dernière.
La plupart des plus actifs spéléos du pays faisant partie du Spéléo-Secours Suisse, et compte tenu de l’aspect en grande partie bénévole, cette organisation reste la seule à gérer tous les secours souterrains en Suisse, et ce avec un rapport qualité-prix optimal.
Le Valais fait partie de la « Région 2 » du Spéléo-Secours Suisse, qui couvre les cantons de VD-FR-VDest.
Photo : Hervé Krummenacher